Industrie

La macro-industrie et la micro-industrie française

À l’ère de la mondialisation que nous vivons, beaucoup d’économistes se sont demandés quelle était la place de l’industrie française dans l’Europe et dans le monde.
La France est depuis longtemps une puissance économique et malgré une baisse de régime au 20ème siècle, elle n’en reste pas moins sur le podium de l’industrie mondiale.

La macro industrie française

Ce que j’appelle la macro-industrie française, c’est la place prépondérante que l’industrie hexagonale occupe sur le plan international et européen. En effet, sur le vieux continent, l’économie française est la deuxième puissance économique. Cette réussite est en partie dû à l’industrie, en tant que secteur qui a su se moderniser, l’industrie française connaît de beaux succès, tels que l’Airbus, l’Ariane et les industries de pointe notamment dans le domaine pharmaceutique et biochimique.

Mondialement aussi la France n’est pas en reste, comptant parmi les premières puissances exportatrices, et dont les États-Unis apprécient particulièrement notre industrie.
Cependant, malgré une puissance industrielle indéniable, la France fait face à un climat social instable et une situation de très forte concurrence internationale. La situation précaire repose sur un équilibre fragile.

La micro-industrie française

Dès lors, même si l’idée peut paraître un peu saugrenue, ne pourrait-on pas envisager l’industrie régionale, que j’appelle micro-industrie, comme la planche de salut pour l’économie française. En dépit de la perte d’emploi continue constatée au cours des 15 dernières années, il est incontestable qu’une montée de chauvinisme régional s’impose au fur et à mesure. En Espagne, le référendum Catalan a donné une idée très précise de l’avenir réclamé par certaines régions françaises. Ce regain de patriotisme régional, en partie dû au rejet de la mondialisation absolue et irrévocable, tend à se transposer de façon économique sur les régions. On pourrait alors imaginer une spécialisation de chaque industrie en fonction des qualités régionales. L’industrie agricole avec sa production d’huile, de tomates et autres denrées alimentaires se retrouveraient vers le Sud-Est. L’industrie viticole dans le Sud-Ouest, l’industrie nautique en Bretagne, etc. Une façon de réorganiser et de centraliser le travail difficile des industriels.

Au final, cette France, divisée en régions industrielles est incompatible avec la mondialisation des produits. Et c’est bien là, toute la difficulté française, « l’exception française« . Chaque idée, politique ou pratique doit s’analyser sous deux angles : la vision globale du monde et la vision française. C’est ce qui fait notre originalité et notre complexité à la fois au niveau de notre industrie.

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